
Au crépuscule, lorsque le voile entre les mondes s'amincit, Patricia, nymphe des eaux, se réfugie dans l'intimité d'un étang aux confins de la réalité. Les papyrus, amis fidèles, veillent en silence tandis qu'elle s'immerge dans les eaux miroitantes, se laissant bercer par le murmure doux de son sanctuaire secret.
Un simple drap blanc, plus léger que les songes, glisse de ses épaules pour caresser l'eau, devenant le témoin discret de sa danse intime avec les éléments. Les gouttes d'eau, pareilles à des perles de lune, s'accrochent à sa peau tandis qu'elle émerge des profondeurs, surprise dans le délice de son bain rituel.

Les cheveux bruns de Patricia, dévoilés par la danse de la lumière, frémissent comme les roseaux embrassés par le vent. Son rire, mêlé à la symphonie nocturne, résonne comme une offrande à la magie qui l'entoure. La brume, telle une complice, se glisse entre les papyrus, préservant le secret de cette rencontre entre la nymphe et la nuit.

Le drap, abandonné sur la berge, conserve la chaleur de son passage. Patricia, telle une éclatante émanation de l'eau et de la lueur lunaire, incarne l'essence même de la beauté. Les étoiles, témoins silencieux de ce moment volé, illuminent la scène comme autant de lucioles complices.
C'est ainsi que, dans l'ombre délicate du crépuscule, Patricia, nymphe des eaux, se fond avec grâce dans le tissu mystique de la nuit, offrant au monde la vision d'une magie qui ne se révèle qu'aux âmes attentives.






